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Voyage en Italie 2021 : Toscane
Septembre 2021, le monde n’est toujours pas sorti de la crise née de la pandémie mais le voyage de la Dante Alighieri a pu se faire dans des conditions sanitaires plus que satisfaisantes.
Grâce à la ténacité et à l’efficacité de notre présidente, Madame Laura Clerfeuille, qui a aplani bien des difficultés, le séjour en Toscane, avec comme épicentre Florence, s’est parfaitement déroulé.
Logé dans un ancien palais construit sur les jardins où Laurent de Médicis exposait ses Antiques et que fréquentaient Michel Ange et bien d’autres sculpteurs, le groupe était au cœur de la ville et de la vie florentine.
Impossible d’énumérer tous les trésors artistiques que recèle Florence et que la grande érudition de Monsieur Thierry Piel mettait en lumière. Les longues et studieuses déambulations à travers les rues de ce véritable musée à ciel ouvert, nous ont donné à voir ses immenses richesses patrimoniales. De la Santissima Annunziata au Baptistère et au Duomo, d’Orsanmichele au Palazzo Vecchio, des Ognissanti à Santa Maria Novella, de Santa Croce à San Lorenzo et la Chapelle des Médicis, sans oublier le quartier de l’Oltrarno avec le palais Pitti et Santo Spirito ni négliger le Ponte Vecchio où fut prise la traditionnelle photo du groupe, Florence s’est peu à peu dévoilée à nous.
Les moments forts de cette étape florentine furent une après-midi entière consacrée au très riche musée des Offices et la visite exclusive de la chapelle des Pazzi, qui fermée au public pour cause de préparatifs d’une exposition sur Dante, a pu s’ouvrir à nous grâce à l’opiniâtreté de Mme Laura Clerfeuille et à notre appartenance à la Dante Alighieri.
Le voyage s’est poursuivi par la visite de la villa médicéenne de Poggio a Caiano occupée de manière continue jusqu’au XIXme siècle, subissant ainsi les évolutions architecturales de ses différents propriétaires mais trahissant le projet initial de Giuliano da Sangallo.
Il fut complété par les villes, un temps rivales de Florence, Prato dont le Duomo renferme non seulement les magnifiques fresques de Filippo Lippi mais aussi la Ceinture de la Vierge, Pistoia aux fortes sensibilités romanes, enfin Lucques, la ville au « cent églises », qui possède également une sainte relique, le Volto Santo.
Si l’art roman et la Renaissance furent particulièrement à l’honneur tout au long du séjour, l’Antiquité ne fut pas oubliée. Le tumulus de Montefortini à Comeana nous a rappelé l’appartenance de la Toscane au monde étrusque et le site archéologique de Fiesole, la présence romaine près des rives de l’Arno.
Aux termes de cet «itinéraire au fil de l’Arno», certains ont pu éprouver un véritable choc émotionnel et ressentir face à tant de beauté, de lieux mythiques, de chefs d’œuvre, le fameux «syndrome de Stendhal » tel que décrit par son auteur: « J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux Arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j’avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber. » Rome, Naples et Florence, 1826
Marie-Gilles Baron
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Voyage en Italie 2020 : Basilicate et Calabre
Exceptionnellement, en cette année 2020, année de pandémie, le voyage de la Dante Alighieri s’est déroulé à la fin de l’été, en septembre.
Grâce aux efforts de la présidente, Laura Clerfeuille dont il faut souligner l’énorme travail de préparation et d’organisation en amont puis sur place, et aussi à M. Thierry Piel pour l’aménagement et le commentaire du programme, le groupe a visité la Basilicate et la Calabre, les deux provinces méridionales de l’Italie.
Pas de grosses agglomérations dans ces régions mais des petites cités pleines de charme, témoins des différentes civilisations qui se sont succédées dans ce Mezzogiorno trop souvent négligé et dont nous avons admiré les richesses patrimoniales.
Après Melfi, la byzantino-normande, Matera, fut le véritable coup de coeur de ce voyage. Nous avons eu la chance d’y visiter l’une des plus belles églises troglodytes peintes, la Crypte du Péché Originel dite la ‘‘Sixtine de l’art rupestre’’ perdue au coeur de la gravina. Rossano, perchée sur son rocher entouré d’oliviers nous a offert deux pages de son extraordinaire codex pourpre (pages qui changent tous les trois mois). Enfin à Cosenza nous sommes arrivés alors que la cathédrale fêtait les 800 ans de sa fondation avec la présentation d’une épine de la couronne du Christ que certains d’entre nous ont pu aller vénérer.
Ces deux régions considérées aujourd’hui comme les moins favorisées d’Italie connurent deux grands moments de splendeur. Le temps de la colonisation grecque revit dans les sites archéologiques de Métaponte et de Locres, deux des fleurons de la Grande Grèce dont la visite fut complétée par celle du Musée de Reggio de Calabre où trônent majestueux les deux guerriers de bronze retrouvés dans les eaux ioniennes de Riace.
Autre époque de prestige, le Moyen-Âge qui a laissé dans le paysage des édifices tant civils que religieux de grande envergure qu’il était étonnant de rencontrer dans des centres désormais bien modestes : château frédéricien de Lagopesole, cathédrales d’Acerenza, de Santa Maria d’Anglona, de Gerace, complexes abbatiaux de Venosa, de Montescaglioso, de Santa Maria del Patir, de Squillace et un petit bijou noyé dans les figuiers de Barbarie, l’église de la Cattolica à Stilo.
‘‘Rocher entre deux mers’’, la Tyrrhénienne et l’Ionienne, le Mezzogiorno est riche de paysages naturels que les trajets en car nous ont permis de côtoyer et de contempler. Régions tantôt âpres et austères, tantôt verdoyantes et boisées, tantôt couvertes d’oliviers ou d’agrumes, la Basilicate et la Calabre conservent ainsi un héritage historique d’une remarquable richesse allié à une beauté sauvage admirablement préservée.
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Voyage en Italie 2019 : Sicile orientale
Au printemps 2019, la Dante Alighieri a eu le plaisir de parcourir la partie orientale de la Sicile lors d’un séjour magistralement organisé par notre présidente Madame Laura Clerfeuille et pour lequel, Monsieur Thierry Piel assurait le commentaire culturel.
Toute aussi riche que la partie occidentale visitée en 2018, cette région, entre mer et montagne a la particularité de présenter un patrimoine empreint d’un double héritage majeur, antique et baroque.
L’antiquité a été abordée dès le premier jour avec un parcours à travers les vestiges la Néapolis syracusaine complété quelques jours plus tard par la visite du Musée Archéologique Régional Paolo Orsi de Syracuse, l’un des plus grands d’Europe. Elle était toujours à l’honneur à Mégara Hyblaea, site grec exigeant et complexe, perdu parmi les herbes folles et les usines pétrochimiques du port voisin d’Augusta. Cet environnement, a priori rédhibitoire, Taormine en est protégée et attire une foule qui converge vers le majestueux théâtre. L’emblème de la ville, fièrement dressé sur son promontoire, n’occulte, cependant pas le riche patrimoine disséminé tout au long des charmantes ruelles de la petite cité. L’immersion dans l’antiquité se poursuivait à Piazza Armerina où la villa du Casale parcourue inlassablement pendant des heures nous a enchantés par la somptuosité, la variété, la richesse et la beauté de ses célèbres mosaïques. Le cheminement en hauteur et le couvrement rénové permettent de les admirer à loisir dans toute leur plénitude.
Le baroque, omniprésent dans cette partie de l’île, est surprenant par sa particularité toute sicilienne. Fantaisie, exubérance, opulence et profusion des motifs décoratifs font la gloire des villes du triangle d’or, Noto, Modica et Raguse. Ces trois reconstructions urbaines du XVIII° siècle, visitées sous un ciel changeant s’animaient dès que les rayons du soleil venaient frapper la pierre ocre avec laquelle elles furent bâties après les catastrophes de la fin du XVII° siècle.
Bien loin du foisonnement ornemental baroque, Paterno et Adrano furent deux échappées patrimoniales qui nous plongèrent dans l’atmosphère de la Sicile médiévale. Au pied de l’Etna et immergés au milieu des champs d’orangers se dressent, massifs et géométriques, leurs sombres donjons normands réalisés en pierre de lave.
Nos deux villes étapes, où nous avons eu le privilège de loger dans de superbes hôtels, la Villa Politi, chargé d’histoire, à Syracuse et l’Una Palace en plein cœur de Catane, étaient un parfait résumé de cet itinéraire sicilien entre antiquité et baroque, sans oublier, à Catane, l’art nouveau à l’italienne dit style Liberty et le solide art mussolinien.
L’île nous a montré dans sa partie orientale un large panel de ses richesses patrimoniales qui montre bien, comme le disait Fernand Braudel que ‘La Sicile est un monde à elle seule’.
Enfin, et à tout seigneur tout honneur, le maître incontesté de cette région, l’Etna, nous a donné un avant-goût de sa puissance avec l’émission de quelques fumerolles qui la semaine suivante se transformèrent en pluie de lave suite à une explosion du volcan.
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Voyage en Italie 2018 : Sicile occidentale
La Sicile, mémoire des grandes civilisations méditerranéennes, fut, au mois de mai 2018, la destination du voyage de notre association, admirablement organisée par notre présidente, Laura Clerfeuille. Sous la direction culturelle de M. Thierry Piel, le groupe, logé en plein centre de Palerme dans le très bel hôtel « Piazza Borsa » qui a su préserver dans son hall le cloître d’un ancien couvent du XVIe siècle, a déroulé la chronique historique et artistique de la partie occidentale de l’île.
Dans cette terre d’accueil, l’art grec a trouvé son plein épanouissement comme en témoignent les puissants temples doriques dont nous avons pu admirer les vestiges tant à Sélinonte qu’à Agrigente. À Ségeste, dans le pays des Élymes, nous avons découvert dans l’écrin sombres de ses montagnes, le majestueux temple inachevé que le soleil descendant teintait d’ocre.
Palerme, dont les immenses trésors patrimoniaux laissés par les différents conquérants n’ont pas été épuisés par trois jours de visite, Erice, perchée sur son promontoire vers lequel grimpent les ruelles étroites et sinueuses, Cefalù et Montreale, étincelantes des mosaïques de leurs églises-cathédrales, nous ont familiarisés avec l’art de la période arabo-normande, période la plus glorieuse sinon la plus féconde de l’histoire de l’île.
À l’extrémité occidentale de la Sicile, longeant les salines dans lesquelles se reflète une lumière argentée, nous nous sommes arrêtés à Marsala, non pour y déguster le vin qui fait sa renommée mais pour visiter son charmant musée qui recèle un véritable trésor : huit tapisseries flamandes en laine et soie du XVIe siècle. Puis prenant le bateau pour une traversée de la lagune, nous voici sur l’île de San Pantaleo, ancienne Mozia, à quelques encablures de la côte où nous abordons la civilisation phénico-punique après avoir été séduits par la beauté idéale de l’éphèbe conservé dans le petit musée local.
Ne craignant pas les grands écarts historiques et chronologiques, nous nous sommes arrêtés à Bagheria, petite cité connue pour la magnificence de ses résidences de villégiature. Là, nous avons été subjugués par la demeure étrange du prince de Palagonia, dont le mur d’enceinte est peuplé de statues aussi fantastiques que monstrueuses.
Enfin, un moment de grâce nous a été offert au cœur de Palerme avec la visite du palais Gangi Valguarnera célèbre pour avoir abrité la scène de bal du film de L. Visconti Le Guépard. Reçus par la princesse Carine Vanni Calvello Mantegna di Gangi, femme passionnée, acharnée à défendre ce palais et ses trésors, nous avons eu l’immense plaisir de circuler dans l’une des plus authentiques demeures aristocratiques du baroque sicilien. Le palais patiemment restauré par sa propriétaire, n’est que raffinement et beauté, splendeur et faste retrouvés. Ce fut un instant merveilleux où le temps s’arrête, où la magie opère.
Alors faut-il « oublier Palerme » ? Surtout pas car, ainsi que le notait au XIIe siècle le voyageur arabe Ibn Jubayr, [sa beauté] « est éblouissante pour les yeux et étourdissante pour l’esprit ».
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Escapade à Poitiers 2018
L’escapade annuelle de la Dante Alighieri qui s’est déroulée le 8 juin 2018, avait pour destination Poitiers. Fort bien préparée par notre vice-président Pascal Monsellier et son épouse Marie-Ange, elle était commentée par Monsieur Thierry Piel.
Un premier arrêt sur la Terrasse des Dunes en surplomb de la vallée du Clain, nous a fait embrasser le panorama urbain d’où émergent parmi les toits de brique et d’ardoise, les monuments emblématiques de la ville. Dans le centre médiéval, notre périple a commencé par le plus ancien témoignage chrétien de la cité des Pictons. Le baptistère Saint-Jean, désormais cerné d’un îlot de verdure, conserve sa cuve baptismale octogonale et un remarquable ensemble pictural s’échelonnant des XIe au XIIIe siècles.
La visite s’est poursuivie par les nombreuses églises de la ville : Sainte-Radegonde, Saint-Porchaire, Saint-Hilaire-le-Grand, Saint-Jean-de-Montierneuf et le joyau des joyaux avec sa magnifique façade sculptée, Notre-Dame-la-Grande. Ces édifices nous ont donné à voir quelques unes des caractéristiques du roman poitevin, même si ces dernières ont parfois été largement altérées : plan à déambulatoire annulaire, chapelles rayonnantes, bas-côtés aussi élevés que la nef centrale.
La cathédrale Saint-Pierre de style gothique, nous a frappés par ses imposantes dimensions, c’est l’un des plus grands bâtiments de Poitiers, par son chevet plat et par ses grands vitraux du XIIe siècle dont le vitrail de la Crucifixion, l’un des des plus vieux du monde chrétien.
Si Poitiers n’est plus la « ville aux cent clochers » vantée par les chroniqueurs, elle conserve encore, malgré les guerres de Religions, la Révolution et la course à la modernité, une densité d’églises parmi les plus importantes de France.
Cheminant dans les rues rénovées du vieux centre, nous nous sommes attardés sur les extérieurs de quelques bâtiments civils qui nous ont fait traverser les siècles : mur d’enceinte gallo-romain, ancien palais comtal devenu palais de Justice auquel est accolée la tour octogonale dite de Maubergeon, hôtels Renaissance dont la richesse décorative décline toutes sortes de motifs à l’antique, porche baroque, massif château d’eau du XIXe siècle.
Ainsi, malgré les destructions et les injures des hommes, Poitiers conserve deux mille ans d’histoire à travers un beau patrimoine urbain que nous avons eu le plaisir de découvrir ou redécouvrir lors de cette longue et superbe journée printanière.
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Voyage en Italie 2017 : Ligurie
Étirée entre mer et montagne le long de la Méditerranée, la Ligurie a provoqué l'émerveillement et l'enthousiasme des adhérents de la Dante Alighieri qui ont eu le plaisir de découvrir cette région du nord de l'Italie au printemps 2017. Gênes fut le port d'attache du groupe à partir duquel il fut aisé de partir à la découverte de la ville et de rayonner dans la province au gré d'un programme bien pensé et toujours magistralement commenté par M. Thierry Piel.
La ville de Gênes a pu surprendre plus d'un participant par la qualité artistique et la somptuosité de son patrimoine, témoignage de la grandeur et de la puissance de la République maritime à l'époque moderne.
Les palais, ceux de la via Garibaldi et de la via Balbi mais aussi, le palazzo ducale, la villa del Principe, le palais Saint Georges, riches d’œuvres d'art réalisées par une pléiade d'artistes génois et européens (Rubens, Van Dyck, Perin del Vaga, Gregorio de Ferrari, Bernardo Strozzi...) côtoient les églises baroques ruisselantes d'or, de stuc, de marbres colorés. Dans le vieux centre historique au charme médiéval, le dédale des ruelles et escaliers grimpant à l'assaut des collines alterne avec les petites places bordées de demeures seigneuriales et d'églises romano-gothiques dominées par leurs campaniles et leurs coupoles. La demi-journée de libre a permis de poursuivre et d'approfondir la découverte monumentale de la capitale régionale.
Le pays ligure est non moins copieux en paysages spectaculaires et trésors artistiques. Trois jours à le parcourir ont permis d'apprécier le charme des communes chargées d'histoire et de culture.
Du côté du Levant, le programme faisait étape à Luni, site archéologique majeur de la Riviera, à Sarzana, élégante cité de l'arrière-pays dotée de deux imposantes citadelles et à Portovenere, petit village de pêcheurs accroché à la falaise, aux maisons colorées dégringolant dans la mer, avant-goût des Cinque Terre. L'abbaye de San Fruttuoso à laquelle nous parvînmes après une traversée en bateau depuis Camogli, se découvrait dans son cadre grandiose au bord d'une eau limpide, celle de Borzone fut l'occasion d'une magnifique rencontre avec celui qui veillait sur le lieu, un moine, fondateur et unique représentant de son ordre ! Enfin, celle de San Salvatore dei Fieschi à Cogorno, perchée dans les collines, illustrait l'importance des vieilles familles aristocratiques ligures.
Au Ponant, trois villes médiévales admirablement préservés donnaient à voir leurs richesses patrimoniales parmi lesquelles retinrent l'attention, le remarquable et unique, en Ligurie, baptistère paléochrétien d'Albenga, l'église San Biagio de Finalborgo au surprenant campanile octogonal posé sur une tour et San Paragorio de Noli superbe exemple de roman ligure.
Un moment fort de ce séjour, fut l'accueil chaleureux que le maire de Gênes, Marco Doria a réservé aux adhérents de la Dante et à sa présidente. Dans le cadre du majestueux palais Doria Tursi de la via Garibaldi devenu municipio depuis le milieu du XIX° siècle, l'édile génois, après avoir souhaité la bienvenue au groupe et présenté l'histoire du palais, nous laissa arpenter les salles et terrasses de la noble demeure.
Enfin, le voyage s'est clos par un autre moment d'histoire : le trajet entre Gênes et l'aéroport de Milan s'est effectué par la route qu’empruntèrent les armées de Napoléon III et qui, débarquant à Gênes, vinrent aider les Piémontais à combattre les Autrichiens vaincus à Magenta en 1859.
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Voyage en Italie 2016 : Italie centrale
Printemps 2016, la Dante Alighieri a organisé, sous la direction culturelle de M. Thierry Piel, un voyage en Italie centrale incluant le Latium septentrional et Rome.
Séjournant près de Viterbe, riche de son passé de cité papale, et parcourant un paysage verdoyant de collines de tuf parsemé de lacs de cratère, le groupe a pu apprécier les merveilles patrimoniales de la région et balayer plusieurs siècles d'histoire et d'histoire de l'art.
Dans cette partie de l'Italie autrefois occupée par les Étrusques, il était naturel de se plonger dans l'histoire de cette civilisation. Depuis Sutri, ''porte de l’Étrurie'' et au travers des nécropoles de Tuscania, Tarquinia et Cerveteri , nous avons eu un témoignage de l'art de vivre de cette population pré-romaine. Ces visites furent complétées par celles des musées étrusques de Viterbe, Tarquinia et Tuscania, superbement situés dans des palais ou couvents médiévaux.
Poursuivant notre tour historique et artistique, nous avons abordé la période romaine avec les sites archéologiques de Faleri Novi, Ferento et Civitavecchia dont les immenses ''terme taurine'' gardent le souvenir de la présence de l'eau, abondante au pieds des Monts de la Tolfa.
La Tuscie offre également dans ses nombreux petits centres urbains un panorama diversifié et complexe de l'art roman. Sutri, Castel Sant'Elia, Civita Castellana, Montefiascone, Tarquinia et Tuscania conservent dans leurs églises cathédrales, paroissiales ou conventuelles des fresques, des mosaïques cosmatesques, un mobilier liturgique que nous avons eu plaisir à découvrir et admirer.
Ce tour d'horizon artistique avait magnifiquement débuté, dès le premier jour, par la visite du palais Farnèse à Caprarola, imposant castel Renaissance planté sur une Rocca dominant le bourg et dont toutes les salles s'ornent de peintures réalisées dans le goût maniériste.
Le séjour romain qui concluait la semaine résumait parfaitement la première partie du voyage. L’Étrurie ressuscitait à la Villa Giulia, l'art romain revivait dans les vestiges de la Rome antique, l'art roman, renaissant et baroque éclatait dans l'architecture, les fresques, dont celles de Raphaël à la Farnesine et les mosaïques des églises et palais qui émaillent les différents quartiers de la ville.
Ainsi, dans un voyage qui unit le charme de la nature et l'intérêt historico-artistique admirablement commenté par M. Thierry Piel, il ne fait aucun doute que tous ceux qui ont eu le bonheur d'y participer en revinrent éblouis et enthousiasmés.
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Voyage en Italie 2015 : La Vénétie
Cette année 2015, la Dante Alighieri a fait un séjour entre les 19 et 25 mai en Vénétie. Passant de la riche plaine du Pô aux contreforts des Alpes, le groupe basé à Padoue est allé à la découverte des grandes villes et petites cités de la Terra ferma vénitienne nanties d'un fabuleux passé historique et artistique exposé avec le talent exceptionnel de M. Thierry Piel.
Au gré des vieilles rues des centres médiévaux et parfois sous la pluie, le groupe a admiré Vicence marquée par l'architecture de Palladio, Vérone où plane pour l'éternité le souvenir de ses célèbres amants, Padoue vivant à l'ombre de saint Antoine. Toutes ont su préserver leur riche patrimoine et leurs immenses trésors frappés du sceau des plus grands artistes de leur temps, Giotto, Altichiero, Giusto da Menabuoi, Mantegna. A cet égard, les quinze trop courtes minutes passées dans la chapelle Scrovegni furent un pur moment de bonheur.
Dans cette terre d'art et d'histoire, la visite des villas aristocratiques dues pour nombre d'entre elles à Palladio, fut un véritable éblouissement. Villas Capra, Valmarana ai nani, Barbaro, Emo, Godi, toutes, posées au cœur d'une nature généreuse et décorées à fresque par des peintres aussi prestigieux que Véronèse, Tiepolo, Zellotti procurèrent un sentiment de raffinement et une sensation de bien vivre.
Le voyage s'est poursuivi par Trévise, Asolo, Bassano del Grappa, charmantes et authentiques petites villes fort animées aux pieds des Alpes et dont l'importance historique, culturelle et monumentale reste prégnante dans leur urbanisme et leur caractère.
Enfin, les cités de Cittadella, Castelfranco Veneto, Montagnana (dont le duomo nous a réservé une belle surprise : deux Giorgione!) ayant conservé à l'intérieur de leurs enceintes leurs structures urbaines médiévales puis le musée d'Este intéressant pour la culture paléo-vénète, (celui d'Adria étant malheureusement fermé) ont complété cette vue d'ensemble de la Terra ferma sur laquelle Venise a imposé sa suprématie au début du XV° siècle marquant toute la région de son empreinte ... léonine.
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Voyage en Italie 2014 : MOLISE et ABRUZZES
En mai 2014, notre voyage annuel, sous l'accompagnement culturel de M. Thierry Piel, historien et grand spécialiste d'art et d'archéologie, nous a conduits sur la côte adriatique de l’Italie. En séjournant trois jours à Campobasso, nous avons pu découvrir le nord de la MOLISE, province adriatique aux douces collines, ses sites archéologiques magnifiques (Saepinium, Pietrabbondante), les restes de ses riches abbayes (San Vincenzo al Volturno, Santa Maria della Strada), et la « perle de l’Adriatique » (Termoli).
La seconde partie du voyage était consacrée aux ABRUZZES, région au relief plus prononcé et peu peuplée en dehors des aires urbaines : découverte de sites archéologiques (Alba Fucens), petits centres de l’époque médiévale (Sulmona), visites d’abbayes (San Clemente a Casauria, Santa Maria Arabona, Santa Maria in Valle Porclaneta, San Liberatore a Maiella, abbayes fermées au public individuel mais que notre présidente a pu exceptionnellement faire ouvrir pour la Dante Alighieri), châteaux, forteresses et palais…
La rencontre avec ce patrimoine magnifique s’est achevée par l’émouvante visite de l’Aquila, la capitale régionale en partie désertée, dont les monuments et de nombreuses habitations portent les stigmates du tremblement de terre de 2009. L’accueil chaleureux de ses habitants, ravis de revoir (enfin !) des touristes, nous a rassurés sur la pertinence de notre présence dans cette ville très éprouvée.
Le groupe de la Dante de Nantes devant la Chiesa di S. Liberatore a Maiella (Comune di Serramonacesca - Abruzzo
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Escapade 2014 à Vitré
Samedi 14 juin 2014 : sous l'organisation de Pascal Monsellier notre vice-président, le car regroupant 52 membres et amis de la Dante Alighieri quitte Nantes pour Vitré. Cette ville, située sur la frontière qui a séparé la Bretagne de la France durant cinq siècles, est un joyau de l’époque médiévale. Le château, installé sur son éperon schisteux depuis le 11ème siècle, présente toutes les étapes de l’évolution de l’architecture militaire jusqu’au 15ème siècle. Après la visite du château (visite guidée par deux 2 historiennes), le groupe a arpenté les belles rues anciennes de Vitré, bordées de maisons à pans de bois ; ces demeures appartenaient aux riches négociants
de la Confrérie des Marchands d’Outre-Mer qui, en envoyant leurs toiles de chanvre dans le monde entier, ont assuré la prospérité et la richesse de la ville jusqu’au 18ème siècle. Après un excellent déjeuner confectionné par un maître cuisinier, l’après-midi a été consacré au souvenir de Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, dont le château des Rochers, sis à une lieue de Vitré, s’offre dans l’écrin de son parc magnifique planté par la marquise et dont les allées portent des noms si poétiques… Une belle journée ensoleillée qui a conclu dans l’amitié cette belle année de notre association.
Photo de gauche : Le château et le groupe de la Dante vus des Tertres Noirs
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Voyage 2011 de la Société Dante Alighieri de Nantes :
Du LATIUM VETUS au PATRIMOINE de SAINT-PIERRE
Le Latium historique de l'Antiquité à la fin du Moyen-Âge
Du 10 au 17 mai 2011, trente-trois membres de la Dante Alighieri de Nantes ont sillonné l'antique pays des Latins, petit territoire s'étendant entre le Tibre et la fertile Campanie, des derniers contreforts de l'Apennin aux étendues marécageuses du littoral tyrrhénien.
De l'antique Lavinium où la légende fit débarquer Énée et son fils - et ses extraordinaires fouilles archéologique spécialement ouvertes pour nous - aux cités albaines, des Monte Lepini (Seri, Cori, Norma) à la vallée du Sacco (Palestrina), c'est toute l'histoire du Latium pré-romain qui surgit, quand la Ligue latine reliait des cités ombrageuses et fières de leur identité.
À partir du IVème siècle av. J-C, la domination romaine sur la région la transforme à la fois en arrièrepays agricole et artisanal (Ostie), en lieu de villégiature pour les élites sénatoriales et impériales (Tivoli) et en espace de la mémoire historique et mythologique des Romains.
Mais le Latium chrétien ne fut pas oublié : Subiaco, ermitage où Benoît de Nurcie se retira avant de fonder sa communauté du Monte Cassino, ou Anagni, ville de la famille Caetani dont le pape Boniface VIII fit son fief.
C'est à Rome que le voyage s'acheva ; en furent les pierres marquantes la visite du forum, des forums impériaux et des églises paléo-chrétiennes (San Clemente).
Ce voyage fut un étonnant télescopage de 20 siècles d'histoire, conduit de manière érudite et vivante comme les années passées par Thierry Piel, auquel on ne saurait oublier d'adjoindre les indispensables qualités d'organisatrice de notre présidente Laura Clerfeuille, capable de résoudre les problèmes a priori insolubles !
En photo : le groupe de la Dante à la villa d'Hadrien de Tivoli.
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Escapade au Pays de Châteaubriant – 28 mai 2011 :
Marche de Bretagne au contact de l'Anjou, le pays de Châteaubriant est riche d'un passé millénaire et parfois agité, à une heure de route de Nantes.
Quarante-sept personnes, membres de la Dante ou amis se sont évadés le temps d'une journée dans ce pays magnifique sous la conduite de Christian Bouvet, éminent historien local qui sut leur faire partager sa passion.
L'abbaye de Melleray fut la première étape. Abbaye trappiste fondée au début du XIIème siècle, aux premiers temps de l'ordre cistercien, son histoire est mouvementée, en particulier sous la Révolution ; mais la permanence de la présence monacale dans ce lieu inspiré témoigne d'une continuité qui nous plonge dans l'histoire de l'Occident.
La pause repas, prise dans un joli et paisible cadre verdoyant, a permis un moment de convivialité très détendu et chaleureux entre les membres.
L'après-midi nous amena à l'église romane St Jean-Baptiste de Béré qui mêle une architecture en grès roussard du XIIème siècle à de magnifiques retables du XVIIème siècle, preuve de la vigueur de la contre-réforme en pays castelbriantais.
Enfin le château de Châteaubriant, héritier de la motte castrale en bois de Brient, premier seigneur du lieu au XIème siècle, porte les traces des soubresauts d'une ville frontière entre la Bretagne et la France angevine. Il présente la particularité exceptionnelle de rassembler une forteresse des XIIIème et XIVème siècles très bien conservée et qui fait l'objet de fouilles fort instructives, et un très beau logis Renaissance dû à la générosité d'Anne de Bretagne.
Un soleil de Mai et un ciel limpide ont fait de cette journée un enchantement.
En photo : le groupe de la Dante devant l'église St Jean-Baptiste de Béré.
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