COURS d'HISTOIRE de l'ART 2022-2023
Par M. Thierry PIEL
Agrégé d’histoire et Professeur en histoire ancienne à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Nantes.
Le DESTIN d’une ÎLE MÉDITERRANÉENNE de la PRÉHISTOIRE à nos JOURS.
PROGRAMME
STANTARI ET COLONNES :
GENÈSE PRÉHISTORIQUE ET ANTIQUE DE LA CORSE
AUTOUR DES PIEVE 1 et 2 :
SOUS LE SIGNE DE PISE
PISANS, GÊNOIS ET ARAGONAIS :
LA CORSE DANS LA TOURMENTE
PAX GENUA :
UN ÂGE D’OR BAROQUE
ET LA CORSE DEVINT FRANCAISE :
NAPOLÉON OU PAOLI ?
Les dernières découvertes archéologiques font remonter au IXème millénaire av. J.-C. le premier peuplement de l’île de Corse, la Kyrnos des Anciens. Du Néolithique à l’Âge du bronze, de très nombreux monuments mégalithiques sont élevés par les insulaires, 3000 ont été répertoriés à ce jour.
Au milieu du VIème siècle av. J.-C. Phocéens, Étrusques et Carthaginois se disputent le contrôle de l’île et plus particulièrement l’emporion puis cité d’Alalia (Aléria aujourd’hui). C’est au cours de la première Guerre punique que débute la conquête romaine de la Corse. Si la prise d’Aléria survient dès 259 av. J.-C., la province de Sardaigne-Corse n’est mise en place qu’à partir de 227 av. J.-C. Quant au contrôle des terres intérieures, elle se heurtera longtemps à la résistance des indigènes. Il n’est pas inutile de souligner que durant l’occupation romaine, la Corse sera utilisée souvent pour être une terre d’exil ou de déportation.
Les migrations qui accompagnent l’effacement de l’Occident romain font entrer la Corse dans une zone grise. Déjà peu urbanisée dans l’Antiquité, l’île nous est très mal connue pour les premiers siècles médiévaux. Nous savons toutefois qu’un réseau de pieve (paroisses) a dû constituer un important pôle de sociabilité. Pépin le Bref puis Charlemagne accordèrent aux papes la suzeraineté sur la Corse et en 1091 ceux-ci la confièrent à leur tour aux évêques de Pise. C’est à partir de cette époque qu’apparurent de nouvelles églises plus ou moins monumentales suivant les moyens financiers des paroissiens. L’influence artistique pisane y est manifeste. Toutefois la stéréotomie polychrome y est beaucoup plus affirmée que sur le continent.
Au XIIIème siècle les Génois disputent aux Pisans le contrôle de l’île. Victorieux à la bataille de la Méloria en 1284, leurs ambitions se heurtent dès 1297 à celles des rois d’Aragon. Débute alors une longue période d’anarchie au cours de laquelle les factions aristocratiques se déchirent sur fond de peste noire (1348) et d’hérésies tel le mouvement des Giovanalli (1354). À partir de 1453 l’Office de Saint-Georges, une institution bancaire privée génoise, prend en charge la gestion d’une île ruinée et dépeuplée. Ce n’est toutefois qu’avec le traité de Cateau-Cambrésis mettant fin aux guerres d’Italie et provoquant le retrait des troupes françaises qui y avaient débarqué en 1553, que la Corse retrouve une certaine prospérité. De nombreux édifices et ornements artistiques révélateurs de la piété baroque apparaissent tout au long des XVIIème et XVIIIème siècles dans toute l’île tandis qu’un important réseau de tours littorales sont édifiées dès la fin du XVIème siècle pour protéger l’île des Barbaresques.
À partir de 1729 le spectre de la guerre civile réapparaît et de 1755 à 1769 un notable corse, Pascal Paoli, réussit à tenir tête aux Génois qui décident au final de solliciter l’aide militaire de la France. Le 15 mai 1769 le traité de Versailles confie à la France pour dix ans l’administration de l’île aux frais de la République de Gênes avec pour mission première de venir à bout des indépendantistes corses. C’est chose faite après la bataille de Ponte Novo le 8 mai 1769. Les Génois ne pouvant rembourser leurs dettes, la France décidera d’annexer la Corse. La Révolution française voit le retour de Pascal Paoli avec la bénédiction de la Constituante mais avec l’entrée en guerre de l’Europe contre la France, les relations ne tardent pas à se tendre et de 1794 à 1796, la Corse passe sous l’autorité de l’Angleterre à l’appel de Pascal Paoli. Cette nouvelle fracture entre indépendantistes et francophiles, parmi lesquels nous trouvons un certain Napoléon Bonaparte, fonde pour partie la complexité à venir des rapports entre la France et la Corse depuis le banditisme chronique du XIXème siècle jusqu’à la reprise de la lutte armée contre les gouvernements français au milieu des années 1970.
Ce cours a pour ambition de présenter tout en le contextualisant l’important patrimoine artistique de la Corse qui contribue, outre l’attrait de ses paysages, au succès touristique de l’île de Beauté.


CONDITIONS PRATIQUES
Série de 6 cours d’histoire de l’art donnés les samedis de 10h à 12h
Les 22 octobre - 19 novembre - 10 décembre 2022 - 21 janvier - 4 février - 4 mars 2023
salle COLIGNY (sous le temple protestant)
15 bis place Edouard Normand – 44000 Nantes
Accès : TRAM ligne 3 / arrêt : VIARME-TALENSAC
Montant de l’inscription par personne pour la série de 6 cours: 52€.
Merci d’envoyer votre règlement avec la fiche d’inscription.
Pour télécharger la fiche d'inscription
COURS d’HISTOIRE de la MUSIQUE (en partenariat avec le Club Graslin Opéra)
par M. Patrick BARBIER
Italianiste, historien de la Musique, écrivain, professeur émérite à l'Université Catholique de l'Ouest à Angers.
vice-président de la Dante Alighieri de Nantes.
VENISE AUX XVIIème et XVIIIème SIÈCLES :
LA MUSIQUE ET LA SOCIÉTÉ
La République de Venise rayonne de ses derniers feux aux XVIIème et XVIIIème siècles. Jamais elle n’a attiré autant de visiteurs étrangers. On vient pour son carnaval, mais aussi pour l’étonnante activité musicale qu’elle déploie à l’opéra et dans la musique instrumentale, grâce aux théâtres mais aussi aux quatre Ospedali de jeunes musiciennes orphelines.
Ce cycle de cours permettra d’aborder un large spectre de la production vénitienne, en lien avec la société du temps : premiers théâtres ouverts au public, saisons d’opéra, chanteurs, perfectionnement du concerto instrumental, musique sacrée à Saint-Marc, dans les églises ou dans les Ospedali…
1er Cours - Samedi 12 Novembre 2022 à 10h salle Coligny
Venise au XVIIème siècle : les Gabrieli et la musique à Saint-Marc ; l’ouverture des théâtres à tout public et l’essor d’un nouveau répertoire d’opéra
2ème Cours - Samedi 3 Décembre 2022 à 10h à la Médiathèque
Monteverdi, Cavalli et l’opéra vénitien au XVIIème siècle
3ème Cours - Samedi 7 Janvier 2023 à 10h salle Coligny
De Rome à Venise : l’évolution du concerto instrumental et les chefs d’œuvre de Vivaldi, Albinoni ou Marcello
4ème Cours - Samedi 11 février 2023 à 10h salle Coligny
Le carnaval, les saisons d’opéras et les grands chanteurs au XVIIIème siècle
5ème Cours - Samedi 25 mars 2023 à 10h salle Coligny
La société vénitienne telle qu’elle apparaît dans la peinture du XVIIIème siècle, les fêtes, les grandes cérémonies et la musique sacrée

LIEU des COURS
à La MÉDIATHÈQUE
salle Jules Vallès
accès : TRAM ligne 1 / arrêt : Médiathèque
Salle COLIGNY
(sous le temple protestant)
15 bis place Edouard Normand – 44000 Nantes
Accès : TRAM ligne 3 / arrêt : VIARME-TALENSAC
Montant de l’inscription par personne pour la série de 5 cours: 44 €.
Merci d’envoyer votre règlement avec la fiche d’inscription.
Pour télécharger la fiche d'inscription
PROGRAMME CULTUREL ET ARTISTIQUE
- Le samedi 15 octobre 2022 à 14h30 dans la salle Jules Vallès de la Médiathèque, J. Demy à Nantes.
Conférence sur le thème : L’âge d’or de Ravenne :
histoire d’une ville et de ses mosaïques.
Présentée par M. Olivier MIGNON. Ancien élève de l’École du Louvre, il est spécialiste d’histoire médiévale. Il a consacré ses travaux à la restauration de l’abbaye bénédictine du Mont-Saint-Michel où il travaille comme guide-conférencier du Centre des Monuments Nationaux. Il est auteur d’une vingtaine d’ouvrages notamment consacrés à l’abbaye du Mont Saint-Michel, à la cité de Carcassonne, aux cathédrales gothiques, aux châteaux de la Renaissance ou encore à Versailles.
Fondée par les Grecs, Ravenne connut un important développement en accueillant, sous le règne de l'empereur Auguste, un grand port de guerre. Devenue résidence impériale puis capitale des Ostrogoths et finalement d'un exarchat byzantin, la cité fut pendant près de quatre siècles une capitale politique, religieuse et artistique de tout premier plan. C'est l'histoire de cette ville prestigieuse, de ses églises et de leurs remarquables parures de mosaïques que nous allons vous conter.
- Le samedi 26 novembre 2022 à 14h30 à la Manu, dans la grande salle de conférence au 2ème étage, 10 bd Stalingrad à Nantes.
Conférence sur le thème : Charles–Marie Bonaparte,
itinéraire d’un hobereau corse (1746 -1785).
Présentée par M. Thierry PIEL.
Père et grand-père d’empereurs, Carlo Maria de Buonaparte n’a pas bénéficié de l’éclat de l’exceptionnelle aventure politique et militaire ouverte par son fils cadet.
Sans doute originaires de Sarzana en Ligurie et établis depuis la fin du XVème siècle à Ajaccio, les Bonaparte bénéficiaient d’un indéniable prestige social local,
Charles-Marie étant un notable reconnu. Son implication personnelle lors de la guerre d’indépendance corse aux côtés de Pascal Paoli témoigne de l’engagement sincère d’un homme des Lumières.
À l’heure de la défaite infligée aux indépendantistes par les troupes françaises à Ponte Novo le 8 mai 1769, Charles-Marie Bonaparte fait un pari en se rapprochant du gouverneur français de la Corse.
Lorsqu’il meurt subitement à Montpellier le 24 février 1785, l’avenir de la famille semble assuré. L’aîné Joseph s’apprête à intégrer l’École Militaire de Brienne (ce qu’il ne fera finalement pas)
et le cadet Napoléon vient alors d’entrer à l’École Militaire Supérieure de Paris. L’itinéraire de Charles-Marie Bonaparte est avant tout celui d’une ambition, celle d’un hobereau soucieux
de tenir son rang tout en assurant l’avenir de ses enfants dans une Corse devenue nouvellement française. On connaît la suite de cette histoire...
- Le samedi 14 janvier 2023 à 14h30 salle Jules Vallès de la Médiathèque J. Demy à Nantes,
Conférence sur le thème : Léonard de Vinci, son temps et le nôtre.
Présentée par M. Jean-Louis BORIAUD, professeur émérite à l’Université de Nantes en langue et littératures latines, spécialiste de la Renaissance.
Pour nous inventeur et peintre "de génie", Léonard de Vinci est avant tout un artiste entièrement voué à son travail,
et toujours à la recherche de solutions lui permettant de parvenir à l'idée qu'il se fait de la perfection.
Mais c'est aussi un homme de son temps, directement confronté aux soubresauts qui agitent alors sans cesse l'Italie.
Et c'est enfin une figure complexe, riche et déroutante, que la postérité a recomposée à souhait, du XVIème siècle à nos jours.

- Le samedi 28 janvier 2023 à 14h30 à la Manu (salle de conférence), 10 bd Stalingrad à Nantes.
Conférence sur le thème : Bologne entre romantisme et Liberty : le rêve médiéval d’une ville universitaire.
Présentée par M. Thomas RENARD, maître de conférences en histoire de l’art contemporain à l’université de Nantes, spécialiste d’architecture, de patrimoine et d’urbanisme.
En 1888, la ville de Bologne célèbre le huitième centenaire de son université, doyenne des facultés européennes. Dans le même temps, un ensemble d’artistes œuvre dans toutes les disciplines
(littérature, peinture, architecture, sculpture, arts décoratifs…) à produire l’image collective d’une ville héritière de la fin du Moyen Âge où dominent les valeurs de la liberté et de la culture.
La conférence présentera le climat intellectuel et culturel spécifique à cette Bologne fin de siècle, oscillant entre un romantisme tardif et le Liberty, déclinaison locale de l’Art nouveau.
Nous présenterons des figures aujourd’hui largement oubliées, mais qui ont contribué à façonner la physionomie de la capitale d’Émilie-Romagne.
- Du mardi 21 février au mercredi 15 mars 2023
La “Dante Alighieri”, à l’occasion du centenaire de la naissance d’Italo Calvino (1923-1985), grand écrivain du patrimoine mondial, a le plaisir de vous inviter à l’EXPOSITION :
Les villes invisibles d’Italo Calvino, une Italie de rêve ?
qui se déroulera à l’Espace Cosmopolis, 18 rue Scribe à Nantes.
Les 55 villes invisibles seront illustrées par des aquarelles de Sylvie Perrot.
Tout autour de l’exposition, une série d’événements aura lieu (conférences, ateliers) et, en collaboration avec l’APIAN (association des professeurs d’italien de l’Académie de Nantes), une initiative pédagogique.
Paru en 1972, le livre de Calvino Le Città Invisibili se présente comme un poème d’amour envers les villes, une conversation entre Marco Polo et Kubilaï Khan, empereur des Tartares. Pour l’empereur, Marco Polo évoque une série de villes imaginaires, censées avoir été découvertes au cours de ses voyages. L’ouvrage, construit sur une rigoureuse structure, superpose plusieurs dimensions qui en font toute sa richesse : il peut se lire à la fois comme une rêverie poétique, une exploration des possibilités du temps et de l’espace, une critique de l’urbanisme moderne, un questionnement mettant en jeu les différents aspects de la condition humaine …

Sylvie Perrot, en relation avec le monde de l’art, se consacre à sa passion artistique ponctuée par des voyages permettant de s’imprégner de l’ambiance des villes.
Sa grande admiration pour Italo Calvino l’a conduite à l'élaboration d'une exposition-hommage pour célébrer le centenaire de la naissance de l'auteur.

À travers la réalisation de ses 55 aquarelles correspondant aux ‘’55 villes invisibles’’, Sylvie entre dans le monde d’Italo Calvino en l’interprétant selon les mots clés qui résonnent le mieux dans son esprit.
L’artiste, en attirant le regard de l’observateur, propose une invitation à un voyage intemporel, en traversant siècles et cultures différentes.



Parallèlement, nous vous proposons trois conférences permettant d’éclairer et de contextualiser cet ouvrage.
- Le samedi 25 Février 2023 à 14h30 dans l’amphithéâtre de Cosmopolis,
Conférence sur le thème : Kubilay : du Grand Khan des steppes à l’Empereur « sous le Ciel ».
Présentée par M. Roland DEPIERRE, professeur de philosophie, ex-chargé de cours de civilisation chinoise à l’Université de Nantes, chercheur associé au Centre de Recherches Interculturelles sino-françaises de l’Université du Guangdong.
Au milieu du XIIIème siècle, Kubilay (1215-1294), un des « chiens enragés » de Gengis Khan, son grand-père, hérite de la partie orientale de l’Empire Mongol qui fut le plus vaste empire jamais établi, puisqu’il allait de la Corée à l’Ukraine et de la Syrie à la Perse.
Cette immensité favorise les échanges culturels, commerciaux et techniques entre l’est et l’ouest de l’Eurasie, permettant ainsi au vénitien Marco Polo d’atteindre Khanbalic (Pékin) que le Grand Khan vient de fonder au nord de la Chine. En effet, le chef des « hordes des steppes »
a soumis l’Empire des Song du Sud et fondé la dynastie chinoise des Yuan (1271-1367), mais il échoue à conquérir le Japon. Bouddhiste influencé par le chamanisme qu’il protège en Chine, il instaure le pouvoir temporel d’un Dalaï Lama au Tibet.
Avec l’alliance des Tibétains et des Ouighours, le Mongol impose aux Han chinois un statut d’infériorité tout en acceptant et en promouvant la sinisation de son système administratif et politique.
Il fait publier des encyclopédies médicales et des traités d’agriculture et d’astronomie. Son règne prolonge ainsi et développe la haute civilisation des Song (960-1279) et, par sa tolérance religieuse et ethnique, il engage une mondialisation qui réanime les Routes de la Soie terrestres et maritimes, avant leur fermeture sous la dynastie Ming (1368-1644).

- Le mercredi 1er mars 2023 à 17h dans l’amphithéâtre de Cosmopolis,
Conférence sur le thème : Venise versus Gênes : Impérialisme commercial et domination des eaux (XIIIème s. – XIVème s.)
Présentée par M. Thierry PIEL,
Les historiens ont retenu quatre affrontements majeurs opposant Venise à sa rivale Gênes. Ces conflits débutèrent au milieu du XIIIème s. pour culminer et s’achever à la fin du XIVème s.
La mainmise de Venise sur Constantinople à l’issue de la quatrième croisade contribua pour une large part à l’évolution martiale des relations entre les deux républiques marchandes au cours de ce siècle et demi.
Agissant dans deux espaces maritimes distincts, la mer Tyrrhénienne pour Gênes et la mer Adriatique pour Venise, les deux cités se côtoyèrent longtemps pacifiquement.
Le déclin de Pise, jusqu’alors principale rivale de Gênes, permit à la cité ligure de se montrer désormais plus agressive face à celle qui désormais devenait de facto sa rivale en Méditerranée orientale et en mer Noire.
De la même manière l’expulsion provisoire de Venise de la capitale byzantine en 1261 par les Paléologues dut contribuer possiblement à la rapide dégradation des relations entre les deux cités.

- Le samedi 11 mars 2023 à 14h30 dans l’amphithéâtre de Cosmopolis,
Conférence sur le thème : Images de la communauté humaine : les Villes invisibles d'Italo Calvino
Présentée par Mme Marie FABRE,
Marie Fabre vit et travaille à Lyon. Sur sa table, se croisent et s'entremêlent recherche, traduction, écriture poétique et/ou narrative et travail collectif d'une revue.
Spécialiste de littérature italienne, elle enseigne à l'ENS de Lyon. Son domaine de prédilection est l'articulation entre littérature et politique dans la seconde partie du
XXème siècle et ses auteurs les plus fréquentés, Italo Calvino, Elsa Morante, Elio Vittorini, Pier Paolo Pasolini ou encore Amelia Rosselli.

- Le samedi 1 avril 2023 à 14h30 dans la salle Jules Vallès de la Médiathèque Jacques Demy, à Nantes.
Conférence sur le thème : RUBENS, Flamand et Italien
Présentée par M. Gilbert GANEZ-LOPEZ, ancien magistrat, adhérent de la Dante et amateur d’art, et notamment de peinture.
Pierre Paul RUBENS (1577-1640) est issu d’une famille aisée et influente qui lui a permis de bénéficier d’une excellente formation.
Ayant reçu une solide culture classique, il est ensuite entré en apprentissage dans des ateliers réputés d’Anvers, puis est parti compléter
sa formation artistique en Italie où il est resté huit années, de 1600 à 1608. De retour à Anvers, il y a créé son atelier et est entré au service des princes régents.
Fer de lance de la Contreréforme baroque, l’influence de ce prodigieux artiste est restée importante au XVIIIème siècle et jusqu’au XIXème à la fin duquel il est passé de mode et a été de plus en plus oublié.
Son long séjour en Italie, qui lui a permis d’étudier à fond toutes les formes des arts plastiques de l’Antiquité et de la Renaissance, a été la source constante de son inspiration nourrie des couleurs somptueuses des peintres vénitiens comme Titien, Corrège ou Pordenone, et de leurs héritiers de l’École de Bologne, au point qu’on a pu opposer les « Rubénistes », adeptes de la couleur et de l’émotion, aux « Poussinistes », tenant de la forme et de la rigueur. Ce grand voyageur polyglotte, qui a été chargé d’importantes missions diplomatiques entre l’Italie, l’Espagne et l’Angleterre, a été aussi l’ambassadeur du génie de la peinture italienne de la Renaissance.
- Le mardi 11 avril 2023 au Cinéma Concorde, 79 Bd de l’Égalité à Nantes.
Projection privée d’un film en version originale sous-titrée (entrée gratuite pour les adhérents).
Les personnes intéressées recevront en cours d'année une information sur le titre du film retenu.
Présentation et débat animés par M. Thierry PIEL.
Toutes ces manifestations culturelles et artistiques sont offertes gratuitement aux adhérents de la Dante Alighieri à jour de leur cotisation annuelle.
Ce programme non-contractuel est la propriété du Comité de la Dante Alighieri et la diffusion ou la publicité de tout ou partie de celui-ci ne peut se faire sans son autorisation.