VOYAGE CULTUREL de 8 jours en MAI 2023 (dates à préciser)
ITINÉRAIRES INSULAIRES :
La CORSE au fil de l’HISTOIRE
Ce voyage, dont l’accompagnement culturel a été confié à M. Thierry PIEL nous conduira en Corse, quatrième île de la Méditerranée par sa superficie (8.722 km2), un territoire à la riche histoire devenu français à l’issue d’un long conflit qui avait opposé à partir de 1729 une partie de la population corse à la république de Gênes, maîtresse de l’île depuis plusieurs siècles.
Par le traité de Versailles du 15 mai 1768 les Génois concédaient aux Français l’administration de l’île. Ceux-ci ne tardèrent pas à l’annexer. C’est ainsi qu’avant d’attacher son destin à celui de la France, la Corse aura eu une longue histoire italienne au cours de laquelle ses liens étroits avec Pise puis Gênes laissèrent des traces durables dans le paysage insulaire. Depuis l’arrivée de ses premiers occupants au neuvième millénaire av. J.-C. les sociétés qui ont habité l’île ont laissé de nombreux témoignages : les temps néolithiques, la période pisane aux XIIème et XIIIème s. ainsi que les deux derniers siècles de la gouvernance génoise (milieu XVIème - milieu XVIIIème s.) se distinguant tout particulièrement. Le programme des visites proposées dans ce périple culturel a tenu compte de ces respirations historiques de manière à lier le plus étroitement possible histoire et histoire des arts.
La configuration très étirée de l’île (180 km / 82 km) et son caractère montagneux (point culminant Mont Cinto 2706 m) nous ont conduit à opter pour deux lieux de séjours, Bastia et Ajaccio, respectivement chefs-lieux des départements de la Haute-Corse et de la Corse du Sud. Ce furent également deux agglomérations fortement liées à l’histoire génoise de la Corse, ces deux villes, aujourd’hui les plus peuplées de l’île, ayant été fondées par la métropole ligure en 1383 pour Bastia et en 1492 pour Ajaccio. Ancienne capitale génoise de l’île (quartier pittoresque de Terra Nova où se trouve la citadelle et la cathédrale), Bastia offre également un bel ensemble d’églises baroques (Saint-Jean-Baptiste, Immaculée, Saint-Roch, Saint-Charles-Borromée). À Ajaccio nous nous attacherons tout particulièrement aux lieux de mémoire qui évoquent l’illustre enfant du pays Napoléon Bonaparte (maison Bonaparte entre autres).
Parmi les autres villes qui jouèrent un rôle capital à différentes époques de l’histoire de l’île, nous avons retenu Bonifacio dont le développement remonte à l’occupation pisane. Magnifiquement située sur un étroit promontoire dominant la Méditerranée, la cité a conservé quelques-uns des rares édifices gothiques qu’il soit encore possible de voir en Corse (Saint-François, Saint-Dominique, Sainte-Marie-Majeure).
Lors du trajet nous conduisant de Bastia à Ajaccio nous marquerons un arrêt à Corte, haut-lieu de l’autonomisme corse au fil de l’histoire.
Parce que la Corse possède une des plus fortes concentrations européennes de monuments mégalithiques élevés entre Néolithique et âge du Bronze, nous découvrirons le site fameux de Filitosa (Néolithique) et celui de Cucuruzzu (âge du bronze).
L’antiquité gréco-romaine trouvera également sa place avec la visite de la cité antique d’Aléria fondée au milieu du VIème siècle av. J.-C. par les Phocéens (musée Jérôme Carcopino). L’architecture religieuse romane contemporaine de la présence pisane sera illustrée au travers de plusieurs édifices parmi lesquels la Canonica de Lucciana, San Michele de Murato, Santa Maria Assunta de Saint-Florent et plusieurs autres. S’il y eu peu d’édifices construits à la fin du Moyen Âge, une période de guerres et d’anarchie, demeurent toutefois quelques remarquables ensembles de fresques parmi lesquelles celles qui décorent la chapelle Santa Cristina de Valle di Campuloro près de Cervione.
Au fil de ce voyage nous croiserons également les fameuses tours littorales désignées traditionnellement sous le vocable de tours génoises, édifiées entre le XVIème siècle et le XVIIème siècle pour protéger les îliens des raids barbaresques.
Enfin nous nous arrêterons près de Sartène où l’on peut encore voir le très beau pont médiéval de Spin’a Cavallu daté du XIIIème siècle.
Les adhérents de la Dante Alighieri intéressés par ce voyage devront préciser leurs intentions sur la fiche d’inscription. Nous leur adresserons en temps opportun, soit par courriel, soit par courrier, les compléments d’informations, les conditions pratiques et financières ainsi que les modalités d’inscription.
JEUDI 8 JUIN 2023
ESCAPADE à QUIMPER
À la confluence de deux cours d'eau importants, le Steïr et l’Odet, le site de Quimper était de nature à attirer très tôt une population. Kemper (confluent) se trouve au fond d'une ria, ou aber, dans laquelle la marée remonte depuis l'océan sur environ 18 km.
D’après la légende, le roi Gradlon, fuyant la ville d’Ys engloutie par les flots, en aurait fait la capitale de la Cornouaille. Les Romains développèrent la vocation commerciale de la cité. Au XIIIème siècle, les corporations s’installent au pied de la cathédrale en construction. Des riches émissaires du roi de France confirment l’essor de la ville et bâtissent des hôtels particuliers. Depuis, la ville s’étend noblement le long de ses quais fleuris.
Trois siècles ont été nécessaires pour édifier la cathédrale Saint-Corentin et en faire une des plus belles réussites de l’art gothique. Superbement restaurées, deux saisissantes flèches s’élèvent à 76 m.
Des rues pavées entraînent le visiteur au Moyen Âge. Des maisons à encorbellements bordent la rue Kereon (cordonniers), dessinant une charmante perspective sur Saint-Corentin. Rue du Guéodet, la curieuse maison des Cariatides attire l’attention. La place au Beurre et la rue Elie-Freron rivalisent également de séduction.
En longeant l’Odet, on atteint le quartier de Locmaria, berceau des faïenceries. La faïencerie de Quimper arbore des touches naïves et vives. Les bols ont rendu célèbre le couple de Bretons en costume. Assister aux différentes étapes de la fabrication, notamment au délicat travail des « peinteuses », est un privilège accessible chez HB-Henriot.
Le musée des Beaux-Arts est l’un des plus riches de France. Sur les murs du palais à l’italienne, sont exposées des œuvres de Boudin, de l’Ecole de Pont-Aven, de Tal-Coat, de Max Jacob… Dans un ancien palais épiscopal, le Musée Breton propose une agréable introduction au patrimoine régional.
Voyage en train au départ de Nantes.
Les adhérents de la Dante Alighieri intéressés par cette escapade devront préciser leurs intentions sur la fiche d’inscription Nous leur adresserons en temps opportun, soit par courriel, soit par courrier, les compléments d’informations avec le programme détaillé des visites, les conditions pratiques et financières ainsi que les modalités d’inscription.